Première force évolutive : les mutations

Modifié par Mirnabousser

Une façon évidente de modifier la fréquence des allèles dans une population est d'introduire un tout nouvel allèle. Le complexe enzymatique qui permet de dupliquer l'ADN lors de la phase de réplication (l'ADN polymérase) présente un taux d'erreur d'environ une fois tous les 10 millions de nucléotides (les unités qui composent l'ADN). Ces erreurs ne sont pas toujours détectées. Dans un organisme pluricellulaire comme un Être humain, les mutations doivent se produire lors de la fabrication des ovules et des spermatozoïdes.

De toute évidence, la fréquence des allèles est passée de 100 % de A à un mélange de 90 % de A et 10 % de O. 
Les mutations peuvent avoir un effet limité sur la fréquence des allèles mais, dans de nombreux cas, elles peuvent avoir un impact significatif sur l'évolution. Les rétrovirus tels que ceux de la grippe et du VIH ont des taux de mutation incroyablement élevés parce que leur matériel génétique est constitué d'ARN et non d'ADN (l'ARN a un taux de mutation beaucoup plus élevé que l'ADN ). Les mutations des rétrovirus sont en grande partie à l'origine de leur évolution rapide. C'est pourquoi nous recevons chaque année un vaccin contre la grippe qui tente de nous protéger contre le virus de la grippe actuel et contre ce que les scientifiques prédisent qu'il deviendra. C'est aussi pourquoi le VIH est si difficile à guérir.

En termes de diversité, la mutation introduit pratiquement toujours de nouveaux allèles et des variations au sein d'une population, ce qui rend ainsi la population plus diversifiée.

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
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